Entretien entre M. Slawomir KUPRA et les organisations syndicales.
Monsieur Krupa, « pur produit » Société Générale, est très attaché à notre groupe. Il succédera à Monsieur Oudéa en mai 2023. Il indique être sensible aux relations et aux dialogues avec les équipes pour comprendre, ajuster ou amender les orientations à venir. “Je n’ai pas de baguette magique”, nous dit-il, “mais je serai toujours à l’écoute et sincère.”
La CFTC SG et M. KUPRA
À de multiples reprises, nous avons remonté les difficultés rencontrées sur le terrain (charge de travail, stress, souffrance…). Notre objectif n’est pas simplement de faire part à la Direction, de constats réalisés et donc de nous plaindre, mais bien de faire évoluer les choses en proposant des solutions concrètes. Notamment sur la Qualité de Vie et des Conditions de Travail.
Il aura pourtant fallu attendre 6 séances de négociations pour que les demandes de la CFTC SG soient enfin prises en compte :
- sur l’évaluation de la charge de travail selon des méthodes externes à notre entreprise (exemple de l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail),
- et sur la prise en considération de la prévention des risques psychosociaux, en agissant durablement sur les causes (prévention primaire).
La Direction nous dit vouloir prendre ce sujet très au sérieux. Pour la CFTC SG, il est d’une importance cruciale et nous serons très vigilant sur ce point.
CFTC SG – « Monsieur Krupa, nous souhaiterions que vous y portiez une attention particulière. Une bonne qualité de vie et de bonnes conditions de travail sont un gage de réussite pour la suite. »
M. KRUPA- « Absolument, c’est noté et ce sera le cas ».
Par ailleurs, la CFTC SG profite de cet échange pour lui faire part de son étonnement sur une RAGB faible (+/- 26 K€) pour de nombreux Conseillers de Clientèle du réseau. Selon nous, une RAGB à minimum 30 K€ ne serait pas un luxe.
Contexte européen et international selon S. Krupa
M. Krupa – “La situation actuelle, notamment en Europe, a des conséquences importantes pour les populations (impact sur le coût de l’énergie, baisse du pouvoir d’achat…) mais également pour les entreprises dont les coûts de structure deviennent élevés. En qualité de Banquier, nous devons gérer au mieux cette situation et continuer à améliorer notre performance, la gestion du risque, la somme de clients satisfaits avec des équipes engagées, qui travaillent bien et avec une performance durable.”
A l’international, S. Krupa pense “qu’une forte concentration des banques sera nécessaire à l’avenir (idem USA). Si les banques européennes ne sont pas efficaces, elles ne seront pas concurrentielles. Et si nous n’arrivons pas à être crédible avec nos investisseurs, nous ne serons pas un acteur leader de cette concentration, et nous prenons le risque d’être marginalisé.”
Projet vision 2025
Associé au projet, M. Krupa, en partage l’orientation et travaille sur les enjeux. “L’idée d’optimiser n’est pas dans le but de supprimer des postes mais surtout d’augmenter les résultats et de défendre nos coûts. Pour le réseau BDDF, vision 2025 est déjà une avancée. Au-delà de 2025, il n’y a pas de Société Générale sans le réseau, car il est au cœur de notre entreprise et que l’intégralité de nos activités y sont imbriquées. Et si je me projette dans 15 ans, nous serons toujours, selon moi, une banque de détail.”
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