L’endométriose est une maladie inflammatoire chronique invalidante qui touche, à des degrés divers, 10% des femmes en âge d’avoir des enfants, mais qui reste encore mal connue et parfois passée sous silence. Elle peut affecter dans toutes ses dimensions la qualité de vie des femmes concernées.

L’endométriose peut avoir des impacts négatifs sur la vie professionnelle des femmes, en altérant la tenue de poste, ce qui peut être lourd de conséquences pour les salariées concernées.

  • Douleurs liées à des changements de position ou à maintenir la position (assise / debout) dans la durée.
  • Fatigue chronique, baisse de la capacité de concentration, stress… nécessitant parfois de travailler sur le temps personnel pour récupérer le retard.
  • Absences fréquentes, courtes, imprévues, mais indispensables pour gérer la douleur, la fatigue ou les soins.

Risques pour les salariées : Isolement, exclusion des équipes, perte de chances en matière d’évolution professionnelle, difficultés de maintien dans l’emploi voire selon les cas risques de désinsertion professionnelle.

Une meilleure prise en compte des effets de la maladie au travail est un enjeu de santé, d’égalité professionnelle mais aussi un enjeu d’efficacité pour l’entreprise. Des solutions existent :

  • La salariée concernée doit être étroitement associée à la recherche de solutions en se signalant à sa maladie à la Médecine du Travail qui pourra faire des préconisations en termes d’aménagement du poste et de l’organisation du travail, dans le respect de la confidentialité de son dossier médical.
  • Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) : L’assistante sociale de l’entreprise peut accompagner une salariée atteinte d’endométriose dans sa demande de reconnaissance de sa qualité de travailleur handicapé. La RQTH permet de bénéficier de mesures pour l’aménagement des horaires, du poste de travail ou d’appuyer une reconversion éventuelle.

Dans l’article 11 de l’accord égalité professionnelle entre les hommes et les femmes (signé le 18 juillet 2023), la SOCIETE GENERALE s’est engagée à agir pour accompagner les femmes atteintes d’endométriose.

Le 1 juillet 2024 se tiendra une commission de suivi de l’accord égalité femmes / hommes, alors n’hésitez pas à nous faire part de vos remarques, difficultés éventuelles en cas de non-respect de l’engagement de SOCIETE GENERALE inscrit dans l’accord signé par l’ensemble des organisations syndicales et la Directrice des ressources humaines du groupe, Mme Anne-Sophie CHAUVEAU-GALAS.

Important : la plupart des mesures pour faciliter le travail des femmes atteintes d’endométriose peuvent s’appliquer à tout salarié homme ou femme atteint d’autres maladies chroniques (cancer, diabète…)