Après avoir pris connaissance de notre mobilisation collective, notre Direction a semblé vouloir trouver le chemin de la raison.
Les organisations syndicales ont ainsi été convoquées dès 8h ce matin pour une reprise des négociations afin, selon la Direction, de nous permettre d’arriver à un accord.
Pas de quoi faire durer le suspense car encore une fois, c’est la déception qui prévaut.
Notre Direction nous présente sa nouvelle proposition, qu’elle se félicite d’avoir ajusté, à priori en prenant en compte nos revendications.
La nouvelle proposition est la suivante :
-Une prime de partage de la valeur de 1700€ pour les salariés dont la RAGB est inférieure à 80k => pas de changement
-Une augmentation collective pérenne créditée à compter du 1er avril, au lieu du 1er juillet 2023, avec un plancher de 1000€ au lieu de 900€ et selon les critères suivants :
➡️3% pour les salariés dont la RAGB est inférieure ou égale à 60 k€, au lieu de 40K€
➡️2% pour les salariés dont la RAGB est compris entre 60k€ et 80 k€
-Une allocation forfaitaire de frais de 120€ => pas de changement
-Une revalorisation du barème des indemnités kilométriques de 10% à compter de janvier 2023 => pas de changement
-Une enveloppe égalité Femmes/Hommes portée à 3,5 millions d’euros => pas de changement
augmentation individuelle.
-Une revue de la situation des salariés non révisés depuis au moins 4 ans avec une nouvelle condition: ne pas avoir également bénéficié d’augmentation individuelle.
-Une intention de proposer un nouveau Plan mondial d’actionnariat salarié « PMAS » en 2023
Quelle conclusion en tirer ?
Pour le quotidien des salariés, pas de changement notable et ce n’est pas un PMAS, avec une valeur de l’action qui n’arrive pas à décoller, qui aura le moindre impact face à la flambée de l’inflation.
Notre Direction continue à être sourde et se félicite d’avoir apporté des ajustements. Elle maintient son chantage : soit les organisations syndicales signent l’accord, soit la Direction prend une décision unilatérale à la baisse.
Le mouvement de débrayage que nous avons initié, et que la CFDT et le SNB ont ensuite rejoint, a pour objectif d’envoyer un signal fort à notre Direction. Notre colère et l’indignation des salariés doivent être entendues.
Nous privilégions le dialogue mais nous refusons d’accepter qu’il prenne la forme d’un ultimatum ou d’un dédain marqué pour les salariés.
La CFTC SG s’engage à étudier cette proposition et à prendre ses responsabilités.
Mais elle demande expressément à la Direction, de ne pas imputer de perte de salaire aux salariés grévistes.
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Vos représentants CFTC SG locaux sont à votre disposition. Vous pouvez aussi nous écrire directement depuis le site.